Tout est parfait dans la vie de Dannie, son emploi, son compagnon, un projet de mariage à venir, une amie formidable.
Un matin elle se réveille à côté d’un autre homme, un saut de cinq ans en une nuit. Est ce un rêve où la réalité ?

Autrice américaine qui a obtenu sa maitrise à New York.
Son premier livre sort en France en 2013  » Il était fait pour moi » avec une possible adaptation au cinéma à venir.

Le livre a été encensé « best-seller du New York Times » et de nombreuses éloges des lecteurs et de l’éditeur.
Je n’ai pas « vibrée » comme je l’espérais.
J’ai trouvé l’histoire d’amour de ce jeune couple lassante, elle se pérenise jusqu’à la moitié du livre et s’englue dans une hypothétique perspective de mariage.
A plusieurs reprises j’ai eu envie d’arrêter ma lecture.
Un petit soubresaut d’espoir où je retrouve une légère motivation au moment ou Bella apprends une très mauvaise nouvelle (je ne veux pas spoiler donc je n’en dirai pas plus).

Les +

*La forte amitié qui unie Bella et Dannie qui flirte avec une amitié toxique concernant Dannie.

Je regarde Bella, qui conduit en chantant à tue-tête, et je songe que jamais je ne veux vivre sans elle. Que je ne veux pas la partager. Qu’elle m’appartient. Que nous nous appartenons.

*Les tempérament diamétralement opposés des deux amies, Bella qui est solaire et bohème et Dannie organisée et si prévisible.
J’ai aimé côtoyé Bella, sa générosité, sa spontanéité et sa soif de vivre.

*Le parcours éprouvant lors d’une prise en charge en oncologie pour une personne atteinte d’un cancer et l’importance d’être soutenue et accompagnée dans cette épreuve.

Les –

*Beaucoup trop de longueurs sur le couple Dannie et David qui stagne dans leur projet de mariage, sentiment de lassitude en ce qui me concerne.

*Définition de l’amitié et de l’amour erronée ou Dannie dirige son amitié avec Bella comme elle organise sa vie professionnelle et celle de son couple sans se soucier de l’opinion des autres pourvu que ces derniers prennent soin d’elle. Une amie que je qualifierai d’égoïste.

*Situation proche du non sens lorsqu’en fin de vie on se préoccupe davantage de l’aménagement et l’achat de mobilier pour un appartement alors que l’état d’affaiblissement est extême.

*Trop de clichés et description axées sur l’aspect financier, le luxe qui prédomine plutôt que l’authenticité des relations.