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Roman / 24 novembre 2023
Dana, 26 ans vient de se faire plaquer le soir où elle rencontre Basil.
Elle vit avec lui 6 mois d’amour passionnel jusqu’à ce que Basil l’amène en vacances chez ses parents les Paternoster.
Une famille bourgeoise qui est focalisée sur le respect de la transmission des traditions familiales ancestrales.
Dana se fondra t-elle dans le moule ?
Julia Richard est née le 15/12/1990.
Elle est titulaire d’un master en marketing.
L’auteure a vécu la majorité de son enfance à l’étranger (Hollande, Gabon, Libye).
Elle découvre l’écriture à l’âge de 8 ans et sera placé troisième pur un concours.
En 2007, lauréate du prix Maupassant.
Elle commence à écrire en 2010 « Faites vos jeux » publié en 2015.
Elle aime également dessiner, autodidacte dans ce domaine.
Pater noster est un livre qui ne laisse pas indifférent.
Dana vivra un amour passionnel avec Basil et la présentation à ses parents va l’amener à se conformer aux traditions ancestrales de cette famille.
L’ambiance crée par l’auteur est très particulière, le manoir dégage une sensation d’oppression, la déco y est hideuse, les objets, les meubles et cette énorme tapisserie viscéralement immonde.
Les parents de Basil sont abjectes et abusifs, certaines scènes comme celle de la consultation gynécologique pour Dana était atrocement intrusive.
Progressivement on assiste impuissant à la perte d’identité de Dana, son jugement s’altère, elle finira par trouver ces objets beaux.
Un sentiment diffus de malaise car je me demandais jusqu’où irais l’escalade dans l’abject.
Un roman atypique.
Les +
*Une présentation magnifique du livre, les bords de page sont violine et la couverture représente parfaitement le roman, un visage enfermé dans un autre visage.
*L’auteure a su créer une ambiance malaisante tout le long et principalement concernant le manoir ou réside la famille Paternoster.
Une déco immonde, des objets, des meubles et une énorme tapisserie hideuse.
*Des scènes extrêmes concernant le comportements abusifs et irrespectueux de la famille.
*Le poids des traditions ancestrales dans les familles bourgeoises et le devoir de l’ainé à continuer à porter et transmettre ces traditions qui en deviennent ridicules.
*Un amour passionnel et toxique qui finira par le fait que Dana y perde complètement son identité.
Une heureuse tragédie : devenir la race dominante peu importe le coût.
Les –
*Une petite lassitude concernant Dan qui a toujours les mêmes scénarios réactionnels.
*L’idée est très originale mais il m’a manqué quelque chose pour parler d’un coup de coeur.
Pater noster