A la mort de son père, Adèle découvre des lettres qui mettent en lumière un secret concernant la mort de sa mère. Sa quête sera de découvrir la vérité qui se cache sur l’île de Ouessant.

Laure Manel est né en France en 1978.
Elle a prit un nom de plume.
Elle est diplômée en lettres, romancière et enseignante en Maine-et-Loire.
En 2015, elle auto édite son premier roman « Histoire d’a » qui dépassera 2400 lecteurs.
C’est son livre  » La délicatesse du homard » qui lui permettra d’être édité chez Michel Lafon.

J’ai été très séduite par le titre qui est vraiment bien choisit.

Je suis touchée par la quête d’Adèle qui souhaite découvrir à tout prix ce secret familial. Je suis convaincue de l’impact des non-dits qui s’impriment dans le psychisme et le corps et qui provoquent un mal être jusqu’à ce qu’ils soient dévoilés.

L’alternance entre le passé et le présent est très fluide, très agréable, la lecture est aisée et les pièces du puzzle s’emboîtent progressivement.

L’immersion à Ouissant a été totale pour moi, la description si précise des paysages m’a permis d’éprouver un ressenti et un visuel précis. J’ai sincèrement apprécié le fait que Laure Manel se soit rendue à plusieurs reprises sur cette île afin de pouvoir transmettre si justement son ressenti.
Les paysages occupent une grande place dans ce roman , une véritable invitation au voyage.

Une histoire familiale touchante où l’on peut se retrouver facilement.

Les +

*La construction du roman : les chapitres sont courts, la plume est fluide et le titre est vraiment révélateur du contenu attendu.

*Des descriptions de l’île de Ouessant très visuelles ce qui permet au lecteur de s’imprégner réellement du lieu. On ressent que l’auteure comme elle le signifie en note en fin de livre s’est rendue à plusieurs reprises sur cette île.

*Le personnage d’Adèle qui est touchante, persévérante, déterminée et courageuse.

*Le poids des secrets de famille qi est bien retranscrit avec l’importance de leurs dévoilements afin de pouvoir mener une meilleure existence..

Il n’y a ni échelle de malheurs, ni unités de mesure. On a la vie qu’on a, pas la vie qu’on mérite. Le reste est une question d’acceptation.

Les –

*Je l’ai trouvé un peu long par rapport au sujet, les descriptions de paysages prennent beaucoup de place.