Intriguée par la 1ère page « Si vous vous êtes déjà demandé jusqu’où vous seriez capable d’aller, ce livre est pour vous ».
Thriller / 8 février 2023
Au départ un trek dans les montagnes norvégiennes entre un père et sa fille. Sa fille se blesse le premier jour et le duo est contraint de retourner chez des connaissances afin de la soigner. Ils seront témoins d’un crime atroce et devront fuir pour survivre, une véritable chasse à l’homme va commencer….
Giles Kristan est né en Angleterre en 1975.
Il est écrivain, auteur de romans historiques.
Né d’un père norvégien et d’une mère anglaise.
En 2010 il a publié « Raven : Blood Eye » une trilogie.
Je vais aller à contre courant des chroniques positives que j’ai lu, j’ai passé un agréable moment de lecture mais je n’ai pas été séduite au delà.
L’écriture est agréable mais j’ai trouvé les descriptions des paysages répétitives et les situations sont trop rocambolesques pour moi.
Un charpentier qui défient d’ex militaires russes c’est assez peu crédible.
Le fait d’évoquer les Samis et le permafrost était une excellente idée mais le sujet à été à peine effleuré, j’ai été frustrée.
Mes attentes ne correspondaient pas aux objectifs de l’auteur.
La lecture était cependant dépaysante et d’avoir le confort de lire en plein hiver sous un plaid et non exposée au grand froid comme les protagonistes de l’histoire était appréciable.
Les +
*Les liens puissants entre un père et sa fille : la volonté du père à faire tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à sa fille, la sauver quel que soit le prix à payer. Cette posture qui fait écho à beaucoup de parents qui se retrouvent confrontés à des situations difficiles qui concernent leurs enfants.
*L’environnement hostile : la neige, le blizzard, le froid, la nécessité d’avoir des connaissances solides dans cet environnement afin de pouvoir survivre et puiser dans ses ressources bien au delà de ce que l’on peut imaginer.
Dans ces conditions extrêmes s’arrêter ou s’immobiliser c’est mourir !
Le vent gémissait dans la nuit comme une âme tourmentée, piégée par un sombre dessein, entre la vie et la mort.
*Le final : le happy end qui me va, j’aime les fins qui se terminent bien.
Les –
*Les meurtres commit par le père Erik qui est menuisiers et qui finit par assassiner avec autant de facilité des ex soldats russes des forces spéciales est un peu tiré par les cheveux.
*Le cruel manque de documentation concernant les samis, j’avoue avoir été frustrée, j’aurai tant aimé davantage découvrir les samis, leurs cultures, leurs savoirs traditionnels, leurs vie. Ces éléments sont à peine effleurés.
*Quelques redondances et longueurs concernant les paysages : neige, neige et neige.
Chasse à l’homme