Camille voit sa vie basculer sur un quai de métro lorsque quelqu’un lui jette de l’acide sur le visage.
Julien solitaire, enfermé dans son appartement surfe sur le Darknet.

Victor Dumiot a grandit aux îles Marquises.
Ancien élève de l’école normale supérieure, il se spécialise dans les oeuvres de Georges Bataille et Michel Foucault.
Actuellement rédacteur en chef de la revue littéraire « Année Zéro ».

Acide est son premier livre.

Un premier livre très percutant, vertigineux.
J’ai frissonné, j’ai été horrifiée, interpellée, dérangée.
L’auteur nous pousse dans des retranchements extrêmes.

J’ai été agréablement surprise par la justesse des ressentis évoqués concernant Camille alors que l’auteur est un homme.

Camille nous convoque face à sa terrible souffrance, sa colère, son incompréhension face à l’acte odieux dont elle a été victime. J’ai assisté impuissante à sa profonde douleur.

L’homme nous entraine dans une escalade du glauque, des images qui circulent sur le Darknet et la déconnexion totale avec la réalité qui s’opère.

Le paroxysme de la noirceur humaine.
Un livre qui peut heurté.

Les +

*Une écriture incisive et percutante.

*L’auteur nous convoque dans des retranchements parfois extrêmes.

*Le choix d’utiliser la première personne du singulier pour Camille, qui donne l’impression que le lecteur assiste impuissant en tant que spectateur à sa terrible souffrance.

*Le choix de la troisième personne du singulier pour l’homme afin de différencier le discours.

*Les sujets d’actualités traités , le pouvoir de l’image, l’escalade dans les bas-fonds, la reconstruction après un tel drame. Le paroxysme de la noirceur humaine.

Les –

*Un livre qui peu heurté, public avertit.