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Les femmes du bout du monde

Mélissa Da Costa
(Editions Albin Michel / mars 2023)


J’ai lu tous les livres de Mélissa, donc aucune raison que je me prive !


Contemporain / 8 mars 2023


Embarquement immédiat pour la Nouvelle Zélande. Le voyage vous fera découvrir les arbres tordus de Slope Point, les manchots aux yeux jaunes, les hoios, les kiwis, les wékas, le pohutukawa et bien d’autres merveilles. Alors vous êtes prêts à découvrir cette destination ? Vous serez accueillis par trois femmes dans un camping au bout du monde.

Mélissa Da Costa est née en 1970, c’est une romancière française, autrice de best-sellers.
Elle écrit depuis petite mais ne se sentait pas légitime de devenir écrivain. A fait des études d’économie et occupera un emploi en tant que chargée de communication.
Dépose en 2018 un roman sur une plateforme numérique d’autoédition le livre « tout le bleu du ciel », elle sera repérée et publiée.
Ses romans figurent dans le top 10 des livres les plus vendus en 2021.

Comment parler de cette lecture et utiliser les mots adéquats ?
Un roman qui symbolise la sororité, une ode aux femmes bienvenue au vu du mois de sa sortie en lien avec la journée internationale du droit des femmes.
Le portrait de trois femmes si différentes et pourtant si complémentaires auxquelles je me suis attachée.
Le voyage en nouvelle Zélande est immersif et contemplatif, un vrai bonheur.

J’ai ressenti beaucoup d’émotion à la lecture des lettres écrites par Flore notamment et la scène avec les dauphins m’a ému au point de verser ma larme.

L’ histoire de trois femmes qui se réparent, qui se découvrent et qui apprennent à se réinventer tout en délicatesse.

Un livre emprunt de respect, d’amour et d’une infinie bienveillance.



Les +

*Le personnage de Flore : Est très touchant. Progressivement le lecteur découvrira l’amour toxique qui l’a conduit à se détruire. Envahie par la culpabilité, elle aura besoin de venir au bout du monde, s’épuiser à la tâche, contacter une nature brute et sauvage afin de trouver la rédemption.

*L’amour pur qui unit Flore et Milly est juste magnifique, emprunt d’une douceur et d’une bienveillance incroyable !

Toutes les deux fixent ce drôle de spectacle post-apocalyptique et elles songent, chacune en son for intérieur, que les arbres et les hommes c’est du pareil au même : ils poussent en fonction des bourrasques, ils s’inclinent, courbent l’échine, sacrifient un peu d’eux-mêmes pour résister aux vents violents, mais l’essentiel c’est qu’ils tiennent encore debout.

*Le fait qu’il n’y ai que trois personnages principaux rends l’attachement possible, c’est très agréable de cheminer avec ce trio féminin.

*L’incursion de la culture Maori avec la découverte de certaines légendes symboliques est très agréable. Un sujet en lien avec l’environnement et la préservation de certaines espèces en voie de disparition.

Les –

*J’ai trouvé le démarrage un peu long mais après quelques chapitres, plus moyen de le lâcher !

*Au vue du lieu magique, j’aurai aimé un tout petit peu plus de poésie encore.

Voyage au pays des femmes

Note