Une mère brisée par la mort de son mari et de sa fille dû à un chauffeur routier inattentif. Et si l’irréparable permettait, contre toute attente, la reconstruction, quitte à sombrer dans la folie ?

David Coulon est né en 1974 à Toulon.
Il a commencé par l’écriture de nouvelles.

Actuellement psychologue et metteur en scène de théâtre. Il dirige plusieurs ateliers de théâtre et d’écriture.

David Coulon est  » intéressé par des individus en phase de rupture mentale dans un univers social qui les broie » (Babelio)

L’auteur s’est inspiré pour nommer ses chapitres des étapes du deuil décrites par Elisabeth Kübler-Ross. Ces étapes sont développées magistralement.
J’avais l’impression de me retrouver dans la tête de Marie, de l’accompagner et de plonger avec elle dans les méandres de la folie.

Un récit fort, terrifiant qui pourrait s’apparenter à un récit tellement les émotions sont justement retranscrites.
Des répétitions qui accentue le côté obsessionnel et la difficulté de s’extraire.

Comment supporter la perte des deux êtres qui comptent le plus son enfant et son mari ?
Marie est brisée, sa vie vient de basculer alors que celle des autres continue.

Un roman noir fort.

Les +

*Une écriture incisive, des phrases courtes, des répétitions le tout mené habilement;

*L’idée de se baser sur les étapes du deuil pour développer les chapitres.

*Les ressentis de Marie suite à ce drame et la plongée dans la folie sont décrit magistralement. L’impression de l’accompagner dans les méandres de la folie.

*Une couverture sublime et des illustrations dans le livre magnifiques.

*Le choix du titre qui correspond aussi bien à la réparation d’un vase qu’à celui de la réparation de l’esprit après un évènement traumatique.

*Le final est magnifique.

Les –

*Un langage cru par moment mais l’auteur a fait ce choix pur accentuer le côté émotionnel.

Un homme commettra des actes innommables en étant convaincu de sauver les enfants à naître d’une société de surconsommation et superficielle.
Une véritable descente dans les affres de la folie.

David Coulon est né en 1974 à Toulon.
Il a commencé par écrire des nouvelles, en publier en revue papier ( L’ours polar, Lignes noires).
Il est actuellement psychologue, metteur en scène de théâtre

Une lecture dérangeante, complètement atypique.
Une série de mots m’assaillent en fin de lecture : abject, infâme, atroce.
L’auteur ne se soucie pas de choquer, il nous met en contact avec un personnage enfermé dans sa psychose sans aucune compassion. Le tout ponctué de scènes obscènes et de recettes culinaires originales.

On se retrouve face à un homme lambda qui est persuadé d’épargner aux enfants à venir de se retrouver confrontés à cette société de surconsommation et de superficialité.
Et pourtant on perçoit la souffrance de cet homme qui finira par souhaiter qu’on le découvre pour mettre un terme à ses agissements.

Un livre dont on ne sort pas indemne.

Les +

*Un personnage très travaillé, on se retrouve dans ses pensées, son cheminement.

*L’auteur nous dépeint les pires abominations tout en réussissant la prouesse de faire ressentir au lecteur la souffrance dans laquelle le personnage central se trouve.

*un livre dont on ne ressort pas indemne.

Les –

*Certaines descriptions sont à la limite du supportable.

*Enormément de violence jusqu’à l’extrême mais c’est le but recherché par l’auteur donc âmes sensibles s’abstenir.