L’histoire tragique de Faustine Jullien dont la vie bascule à l’âge de 8 ans. Seule survivante d’un drame familial, elle est en quête de réponses afin de pouvoir « se réparer ». Les secrets se dévoilent tout au long de la lecture.

Auteur de cinq romans précédemment publié sous le nom d’Elodie Koenigshoven.
Auteure indépendante depuis 2018, édite ses livres sur Amazon.
En 2022, publie son sixième roman sous le nom d’Elodie Alain.

Tout le long de ma lecture j’ai eut la sensation d’accompagner Faustine dans sa reconstruction après un tel traumatisme.
La description des effets du stress post-traumatique est très juste (cauchemars, entrelacs entre faux et vrais souvenirs, réponse du corps jusqu’à la perte de connaissance).
On y retrouve également l’importance de l’ancrage quel qu’il soit dans le travail auprès des tuteurs de résilience incarnés ici dans les personnages de Mathieu et Marinette.
J’ai été touché d’être le témoin de la renaissance de Faustine.

Les +

*Les descriptions et éprouvés du stress post-traumatique
J’ai vraiment ressenti « l’engluement » qui caractérise cette impossibilité d’avancer sans avoir obtenu les réponses nécessaires, ce mode de vie « en pilotage automatique » sans joie aucune.
Sa vie a été interrompue à l’âge de 8 ans et depuis elle l’a subit.

Je suis morte à l’âge de 8 ans….Pas une mort physique. Non. Une mort intérieure, une mort mentale.

*L’incroyable amitié avec Mathieu

Les âmes pures. Mathieu lui en était une. Jamais pendant nos années d’amitié, il ne m’a demandé quoi que ce soit. Comme des amoureux seraient passés devant le curé, nous étions là l’un pour l’autre, dans les bons comme les mauvais moments jusqu’à ce que la mort nous sépare.

*Sa quête de sens

Pourquoi est ce que j’existe et quel est le sens de ma vie ?

*Tellement vrai !

Comme disait Johnny Halliday les coups ça fait mal. En y réfléchissant le chanteur n’avait pas tort. Tous les coups font mal. Les coups de tête, les coups de blues, les coups durs, les coups bas, les coups de poing, les coups de boule, les coups de feu, les coups de soleil.

L’apothéose final, la plus grande libération qui soit

Tu es la personne qui m’a fait le plus de mal. Je devrai te haïr pour ça. Je pourrai te haïr. Ce serait une réaction normale, une réaction humaine. Mais te haïr serait trop facile. Alors aujourd’hui j’ai décidé de te pardonner. Pas parce que tu t’es excusé ou parce que tu as reconnu la douleur que tu m’a causée, mais parce que je mérite la paix.

Les –

*Le chapitre sur l’hypnose à mon sens inutile, il n’apporte rien de plus même si la technique a fait ses preuves, ici dans l’ouvrage elle n’est pas assez explicite.

*Le fait d’avoir découvert assez rapidement la personne responsable de cette tragédie et sa cause.