Joana est dévastée par le décès de sa soeur. Avec son mari et sur l’insistance de son père, Joana et Cameroun décide de passer quelques jours dans la maison familiale. Le couple espère avant tout retrouver la flamme qui s’est éteinte. Chacun va en profiter pour se ressourcer, Joana avec ses peintures et Cameroun dans l’écriture de son thriller.
Mais ce séjour ne va absolument pas ressembler à des vacances.

David Ruiz Martin est né à Madrid en 1978. Il est de nationalité suisse et partira y vivre à l’âge de 4 ans.
Il est menuisier de formation et reprendra l’entreprise familile en 2009.
Il commencera l’écriture à 20 ans, seule sa femme sera dans la confidence.
Il écrira son premier roman à 32 ans « Le syndrome du morveux » qui sera auto édité.

Un huit-clos psychologique très oppressant .
La plume de l’auteur est percutante et savoureuse à souhait.
J’avais l’impression d’être en équilibre tel un funambule sur sa corde, retenant son souffle, prête à basculer du côté de la folie ou de la réalité.

Tout au long de la lecture un sentiment de malaise.
L’auteur aborde la thématique de la schizophrénie , du couple et de sa pérennité.

Un final renversant. Lorsque presque en fin de lecture je me dis que le couple va reprendre un nouveau départ, un nouvel uppercut de l’auteur avec lequel il ne faut jamais relâcher sa vigilance !

Les +

*L’habileté de l’auteur pour la manipulation, l’équilibre entre la folie et la réalité.

*Les personnages sont très bien explorés et travaillés sur le versant psychologique.

*Les questionnements sont abordés avec justesse dans les thématiques du couple.

Les –

*Quelques petites longueurs mais minimes.

*Une scène de violence difficilement soutenable