Une rentrée littéraire que je souhaitais découvrir.
Contemporain / 27 août 2023
Tarek deviendra médecin comme son père. Sa rencontre avec un être qui n’est pas du tout issue du même rang social que lui va complètement bousculer sa vie.
Eric Chacour est né à Montréal de parents égyptiens.
L’auteur a partagé sa vie entre la France et le Québec.
Diplômé en économie appliquée et en relations internationales, il travaille aujourd’hui dans le secteur financier.
Ce roman est son premier.
Je tenais à lire ce roman de la rentrée littéraire de septembre.
Une très belle découverte.
J’ai été très agréablement surprise par la plume élégante et raffinée de l’auteur, j’ai savouré chaque phrase.
J’ai été émue.
J’ai aimé la narration à deux « je » et « tu », où le narrateur reste mystérieux jusqu’à la presque fin.
L’introspection de Tarek concernant les représentations familiales et culturelles qu’on lui a transmises et celles auxquelles il aspirait réellement.
Il est question de secret de famille et de choix de vie difficile.
On découvre le contexte du Caire entre les années 80 et 2000 avec sa quête d’identité et son climat politique.
C’est dans ce contexte que Tarek va grandir et suivre le chemin de son père médecin.
Les +
*Une plume magnifique, élégante et raffinée.
Il se contentait de vivre et tu te surprenais parfois à espérer que vivre serait contagieux.
*Ce roman attise la curiosité car on se demande qui est le narrateur.
Sa construction qui utilise le « je » et le « tu » est originale.
*Une découverte du contexte politique de l’Egypte entre les années 80 et 2000 avec les difficultés que ça implique en fonction de ses choix de vie.
*Une imprégnation d’odeurs, de paysages et de culture.
Les –
*J’aurai apprécié un petit lexique ou en bas de page une traduction des mots utilisés en arabe, écrit en italique.
Ce que je sais de toi