Archives de catégorie : Thriller / Policier

La détresse des roses

Jack Jakoli
(Edition Hugo Thriller / janvier 2023)


Frissonner en compagnie d’un sérial killer !
Repousser mes limites dans la lecture.


Thriller / 17 janvier 2023


Histoire inspirée de faits réels « Le dépeceur du Mons » (1993-2001) que Jack Jakoli réinterprète. On se trouve en présence d’un tueur en série qui trouve sa jouissance en dépeçant ses victimes féminines et en les exposant dans des lieux significatifs tels « la rue des Colis, la rue Dutronc ».
Une enquête policière pour élucider ces meurtres débute en Belgique mais la découverte de parties de corps en France permettra un recoupement au sein des polices.
Mélanie Penning policière à la crim. est un des principaux personnages.

Jack Jakoli est né en 1980.
Il est enquêteur à la police judiciaire fédérale en Belgique depuis 12 ans.
Il a exercé dans l’anti-banditisme, l’anti-terrorisme et maintenant à la criminelle à Mons.

Je souhaitais repousser mes limites et m’y confronter avec une lecture de cet ordre.
Pari réussi concernant la noirceur de l’esprit d’un tueur en série qui additionne à lui seul le pire de l’horreur avec des motivations qu’il considèrent légitimes. Une telle folie m’a fait frissonner.
J’ai été touchée par Mélanie qui dans la sphère privée en tant que soeur ainée s’est assignée comme mission de surprotéger sa soeur Claire.
Dans la sphère professionnelle elle doit non seulement prouver ses compétences en intégrant une équipe masculine et faire preuve d’une grande détermination pour convaincre son supérieur.
L’escalade des différents éléments dans les enquêtes auxquelles Mélanie est confrontée vont influencer ses réactions, les exacerber et la révéler au lecteur !
Le thriller questionne la difficulté dans une telle activité professionnelle à scinder la vie personnelle et la vie professionnelle, la contamination possible entre l’un et l’autre et les porosités de ces limites.

Les +

*La réalité encore trop fréquente de la place de la femme dans une équipe masculine et les efforts à fournir pour trouver sa place.

*L’horreur et la folie du tueur qui ne peut que susciter de la révulsion

Quand à ce qu’il conservait dans le réfrigérateur, il avait déjà son idée. Il avait envie de faire en sorte de les garder à jamais près de lui. Il avait envie de goûter.

*L’évolution des deux principaux personnages que l’auteur met en perspective afin d’évaluer leurs transformations. Le sérial killer acquiert de plus en plus de confiance et Mélanie est de plus en plus contaminée par les faits. Chacun évolue crescendo, quelle sera l’issue pour chacun ?

*L’utilisation de l’italique qui maintien le mystère concernant le tueur et dont le lecteur découvre la signification quasiment à la fin de l’ouvrage.

*La tension qui peut être diffuse dans une ville concernée par de telles atrocités.

*L’utilisation de chapitre datés permettent bien d’appréhender la chronologie des faits, l’avancée de l’enquête, les délais entre deux meurtres…

*La chute du thriller est aussi inattendue que surprenante, des fins comme je les aime.

Les –

*Trop de personnages et de détails qui n’apportent pas forcément un + à l’intrigue. Ces séquences d’histoires parallèles pour amener des fausses pistes m’ont donné la sensation d’alourdir le scénario.
La multiplicité des personnages rendent l’attachement difficile du lecteur.

*Une scène particulièrement horrible qui m’a vraiment remué les tripes concernant le petit Nicolas âgé de 14 mois. Ames sensibles s’abstenir !

*Le prétexte utilisé par Zoé justifier le meurtre de Gustave Hénin est un peu « tiré par les cheveux ».

Je ne voulais pas le tuer, je voulais juste son fric. Les coups de couteaux sont arrivés parce que je ne voulais pas me faire prendre.

*L’inutilité de l’évocation du lien entre Bishop et Christophe qui détiendrait un secret qui pourrait faire voler leur deux postes en éclat. Une fois la lecture achevé aucun élément ne révèle ce secret.

Frissons garantis !

Note

Pourquoi tu pleures ?

Amélie Antoine
( Lemuscadier noir/ janvier 2023)


Je souhaitais débuter l’année avec des éditions récentes et ce livre a fait grand bruit. Impatiente de le découvrir !


Thriller psychologique / 8 janvier 2023


Un jeune couple Lilas et Maxime, un bonheur parfait, une petite fille de quatre mois Zélie. Ce bonheur est-il si parfait ?
Le 18 juin tout bascule, la police interviendra pour tenter de démêler la mystérieuse disparition de Maxime et Zélie.

Amélie Antoine est une écrivaine qui vit à Lille.
Elle a commencé par un récit autobiographique « Combien de temps ? » puis un premier roman autoédité « Fidèle au poste » qui l’a propulsé. Il sera édité deux ans plus tard chez Lafon et lu par 250.000 lecteurs.
Elle écrit également des albums pour enfants et adolescents.

Très vite je me laisse berner par cette magnifique famille si parfaite, mais alors qu’a t-il bien pu se passer ? Je suis prise d’une envie irrépressible de savoir ce que sont devenus Maxime et Zélie. J’ai été tenue en haleine et la chute progressive a été vertigineuse. Un très bon thriller psychologique.
J’ai vraiment apprécié l’illustration parfaite des répercussions de l’abandon et ce que cet éprouvé peut générer chez une personne.

Elle qui n’avait jamais eu à se battre pour gagner son affection, elle qui n’avait eu qu’à exister pour qu’il n’ait plus d’yeux que pour elle. Elle qui, dès le jour où elle était née, m’avait effacée.

Malgré la gravité des faits je me suis surprise à éprouver de l’empathie pour Lilas.
La question est : Peut on aimer jusqu’à la folie ?

Les +

*La temporalité du roman
Alternance entre les évènements actuels et le passé. Entre chaque chapitre Lilas écrit à son père, elle se confie à lui sous forme d’un journal intime. C’est à lui qu’elle livrera l’unique vérité.

Il n’y a qu’à toi que je puisse confier ce que j’ai sur le coeur.

*Le découpage du roman en trois actes :
Premier acte avant la disparition, deuxième acte le scénario et les faits et le dernier acte les révélations.
Cette construction permet de s’imprégner et de rassembler progressivement les pièces de ce puzzle macabre.

*La reprise du titre comme une litanie « Pourquoi tu pleures ?  » et qui accentue la culpabilité éprouvée par Lilas systématiquement car chacun la rend responsable sans la comprendre réellement.

*La justesse des mots concernant le ressenti de Lilas qui est retranscrit à merveille. Les émotions de Lilas alternent entre un amour beaucoup trop puissant et une crainte abyssale de ne pas être comprise.

Personne ne peut comprendre sans juger, jamais. On croit pouvoir écouter les autres de façon impartiale, mais c’est faux. On juge, toujours. Même si on voudrait ne pas le faire, on n’y parvient pas. On approuve ou on désapprouve, on félicite ou on condamne, on absout ou on lynche. Ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs ou des naïfs.

*La naïveté de Lilas et ses croyances enfantines :

Effacer, Effacer, Effacer. Faire table rase dans l’espoir fou de tout recommencer à zéro. Comme si de rien n’était.

*La parentalité et le tabou autour du fait que chaque femme n’éprouve pas l’envie d’être mère, la crainte du jugement. Peu de livres traite de ce sujet.

Les –


Quelques éléments glissés dans le roman à partir de l’acte deux m’ont fait deviner l’escalade à venir (je ne peux pas développer davantage pour ne pas gâcher votre surprise de lecteur).
Pour autant cette découverte anticipée ne gâche rien à ce très bon thriller psychologique.


Effroyable

Note

Exécution

Pascal Marmet
( M + Noir / Mai 2022)


J’ai été influencée par les nombreux avis positifs sur ce livre. L’envie de découvrir un auteur que je n’ai pas encore lu.


Thriller / 6 janvier 2023


Un grand avocat assassiné dans le sous sol du Palais de Justice. Le commandant Chanel et son équipe insolite sont chargés de l’affaire sous les ordres d’une cheffe divisionnaire « Mlle Maigret ».
Mais que fait donc Madame de Bovary au sein de cette enquête ?


Ecrivain, romancier et chroniqueur radio.
Pascal Marmet a été directeur d’entreprise, il est également propriétaire d’un hôtel à Nice et conjugue son métier d’hôtelier avec l’écriture.
Aujourd’hui écrivain à part entière et chroniqueur radio (Agora Côte d’Azur).

J’ai été embarquée dans l’effervescence qu’il peut y avoir au sein même d’une enquête sensible avec toute la pression et l’obligation de résultats qui l’accompagne.
J’ai apprécié la crédibilité de l’intrigue en découvrant progressivement les travers et déviances d’un personnage connu du barreau comme malheureusement de nombreux faits divers actuels impliquant des figures connues. Le roman est également inspiré d’un fait réel.
Eprouver de la nostalgie notamment en côtoyant Mme Bovary que j’avais lu étant jeune et en interprétant différemment ces extraits qu’à l’époque.
Nostalgie également lorsque P. Marmet redonne vie à ce lieu mythique de la PJ, le fameux « 36 quai des Orfèvres ».

Les +

* Les notions apportées en morphopsychologie fondée en 1937 et qui est l’un des  outils de Chanel.

L’homme s’éclaircit la gorge et sa pomme d’Adam remonta. Pour Chanel, l’observateur, ce comportement de gosier était révélateur de tromperie. En effet, le stress induit par le mensonge affole le système nerveux, accélère le rythme cardiaque et l’activité des glandes sudoripares mais réduit en même temps celle des glandes salivaires, d’où le besoin de stimuler sa gorge en déglutissant avant de prendre la parole.

*L’originalité des personnages qui intègrent l’équipe, une stagiaire surdouée Domitille ainsi qu’un jeune homme Alain atteint du « syndrome du savant acquis ».
Ce syndrome a attisé ma curiosité à me documenter, il concernerait environ 10 personnes dans le monde qui suite à un traumatisme acquiert des compétences hors normes, des « supers pouvoirs ».

*Le rythme
La double temporalité entre l’enquête en cours et les heures qui précèdent la mort de l’avocat.

*L’alternance des différentes personnalités
On côtoie des personnages attachants, des personnages détestables et odieux (légiste).

Les –

*Le fait d’avoir ajouté deux personnages atypiques dans l’équipe, c’est presque trop à mon sens un personnage aurait suffit.

*Le côté incongru d’intégrer aussi facilement deux personnes dans une équipe d’enquête.


Bon polar

Note

Tala Yuna

Charles Aubert tala yuna
Charles Aubert
(Edition Slatkine et Cie / mai 2022)


La couverture et le résumé m’ont inspiré. Je me lance à la découverte de ce titre mystérieux.


Policier / décembre 2022


Quête de Jonas qui souhaite retrouver son père. Il trouvera pour ce faire un bâteau qui appartient à deux frères pour parcourir les îles Indigo à sa recherche.
Ses représentations concernant son père seront elles à la hauteur de ses attentes ?

Diplômé de la faculté de droit et de science politique.
Il a été responsable des assurances Generali en France (1993-2006) puis directeur commercial d’une société d’assurance (2006-2012).
Il ira s’installer à Montpellier où il crée « Le Canotage », un atelier de fabrication pour montres.
Il publie son premier roman en 2019 « Bleu Calypso », premier tome d’une trilogie.

La quête dans laquelle se lance Jonas est touchante. Il s’est donné pour mission de retrouver ce père qui l’a abandonné lui et sa mère et trouver en lui cette reconnaissance dont il a tant besoin.
Cette quête identitaire a lieu dans des paysages sauvages, bruts, inexplorés et magnifiques.
Des phénomènes météorologiques extrêmes se déchainent dans la même temporalité que la folie des hommes dans une magnifique synchronicité.

Les +

*La description de la psychologie des personnages.
Les jumeaux Ringo et Sam, l’ange et le démon, Ringo si attachant avec ses particularités et Sam dont la haine est sans limites.
La femme solitaire, chamane qui vit en harmonie parfaite avec la nature, un vrai coup de coeur, des paroles d’une profonde sagesse.

Quand les glaces auront fondu et que les océans recouvriront les forêts, lorsque le soleil aura brûlé la terre et que les hommes ne seront plus que poussière, les pierres seront toujours là. A veiller sur le silence et sur ce qui restera du monde. Il n’y a que deux choses qui existent : l’instant et l’éternité. Et nous ne sommes pas des pierres. Notre vie se joue dans l’instant. Il n’y a rien à attendre. Il faut simplement vivre.

*Le cheminement de Jonas qui au départ est dans des attentes et des représentations qu’il s’est construites pour le jour où il se retrouvera face à son père. Progressivement ses émotions telle la colère, l’incompréhension laissent place à un lâcher prise, une acceptation de ce qu’est son père et les limites de ce qu’il peut lui apporter.

Les –

Légère frustration sur le final, je préfère dans cette catégories les romans qui se « terminent bien ».

Embarquement immédiat au bord du Tala Yuna pour un dépaysement garanti.

Note

Vindicta

Cédric Sire
(Edition Harper Collins / mai 2021)


Sur ma bibliothèque depuis un moment mais le nombre de pages m’effrayait. Surtout ne vous laissez pas influencer par l’épaisseur du livre, foncez !!


Thriller / octobre 2022


Tout commence avec le braquage d’une bijouterie qui semble « facile » puisque l’argent du bijoutier est illégal, il ne pourra donc pas signaler ce braquage.
On côtoie un tueur glacial que rien n’arrête et un policier fraichement muté dans un groupe de surveillance qui sera un témoin clé.

Cédric Sire est né en 1974 à Saint-Gaudens, il est écrivain de thrillers.
Jusqu’en 2018 il écrivait sous le nom de Sire Cédric mais trouvait que l’utilisation de ce nom était connoté dans domaine du fantastique et de l’imaginaire. Le nom de plume qu’il utilise dorénavant est Cédric Sire (qui sont son vrai nom et prénom).
Il a fait des études d’anglais et a travaillé dans le milieu de l’édition, du journalisme et de la traduction.
Depuis 2005 il se consacre pleinement à l’écriture.
Auteur à ce jour de 10 romans et de 6 recueils de nouvelles.

De la première à la dernière page je suis dans un état de tension, je ne cesse de me demander qui sera la prochaine victime ? Comment va t-elle mourir ?
Tous les ingrédients d’un excellent thriller, de la torture, des fausses pistes, une traque haletante, des personnages attachants qu’on craint de voir disparaitre.
Un livre que je ne voulais plus quitter (mais il faut bien aller travailler).
Une magnifique addiction, je suis accroc, j’en redemande !

Les +

*Une tension qui va crescendo, un rythme infernal. Huit cent pages qui se lisent sans avoir de cesse de découvrir l’identité du tueur, un tempo très prenant.

*Le personnage incarné par le tueur : un psychopathe qui est glaçant, des scènes de tortures à la limite du supportable.

*La construction de ce thriller est admirable, l’intrigue est complètement plausible. Les chapitres sont courts mais suffisant pour s’imprégner.

*Le final excellent ! Cédric Sire nous perds dans différentes pistes et la découverte du tueur se fait dans les tout derniers chapitres, bluffant !

Les –

* Il faut supporter les scènes de tortures qui sont décrites précisément. A conseiller à un public averti car l’hémoglobine se déverse par litre. Je pense qu’un peu moins d’horreur n’aurait pas impacté ce chef d’oeuvre.
Ames sensibles s’abstenir !


Tension extrême, nerfs mis à rude épreuve.

Note

Nos âmes au diable

Nos âmes au diable
Jérôme Camut
Nathalie Hug
Jérome Camut et Nathalie Hug
(Fleuve noir / mars 2022)


C’est une première pour moi la lecture d’un roman à 4 mains. Tellement impatiente de découvrir la plume de ce couple dont les avis des lecteurs sont élogieux.


Thriller psychologique / Août 2022


Sixtine 10 ans disparait sur une plage de l’Ile d’Oléron, elle échappera à la surveillance de son père. On assiste à toute la souffrance de sa mère Jeanne pour qui la vie bascule ce jour là. Il y avait un avant et un après, comment se reconstruire après la disparition d’un enfant ? D’autant plus que son corps n’a jamais été retrouvé.

Jérôme Camut est né en 1968 en Haut de Seine.
Il a fait des études supérieures de réalisation audiovisuelle et souhaitait au départ devenir réalisateur.
Depuis 2004 il écrit avec Nathalie Hug qui est également sa femme.

Nathalie Hug est née en 1970 à Nancy.
Elle a travaillé durant 15 ans dans l’industrie pharmaceutique puis a décidé de se consacrer à l’écriture avec son mari.

Les CamHug publient des thrillers et des romans contemporains, ils en ont publiés treize à ce jour.
Chacun écrit également en solo.
Le roman « Prédation » serait en cours d’adaptation pour le cinéma.

J’ai été littéralement happée par ce thriller avec un besoin impérieux de savoir. Le final est époustouflant.
J’ai vraiment apprécié le portrait de cette mère dont les ressentis sont si authentiques, elle en est bouleversante d’humanité.

Je suis très agréablement surprise par ce binôme d’écrivains, je me suis régulièrement demandé lequel de Jérôme ou Nathalie à écrit tel ou tel passage. L’écriture est très fluide, je n’ai ressenti aucune coupure ou transition marquée. C’est incroyable !!

J’ai eu besoin de quelques jours avant de reprendre une autre lecture tant ce thriller « m’a prit aux trippes ». Il m’a poursuivit dans mes questionnements et je n’ai cessé de me demander comment je réagirai en tant que mère dans cette situation ?

Les +

*Ce thriller accule le lecteur, le pousse dans ses retranchements, le pari des auteurs est réussi !

*L’évolution et les réactions de Jeanne suite à la perte indicible de sa fille. Comment continuer sa vie lorsque le deuil de son enfant surgit ? Comment accepter la disparition quand aucun corps n’est retrouvé ?
L’éprouvé de Jeanne est si juste que je me suis identifiée à elle à plusieurs reprise.

A force de vivre, on finit par considérer l’extraordinaire comme normal, on oublie que la vie est un miracle et qu’il suffit d’un rien pour qu’elle cesse. Il faudrait naître avec le plan de son existence, ce serait plus simple, on profiterait mieux. Au lieu de quoi, vivre revient à un coup de bluff permanent où seuls les chanceux s’en sortent.

*Le final est époustouflant, je n’ai rien soupçonné c’est un point que j’apprécie tout spécialement, la surprise finale.

*La construction des chapitres qui sont courts, incisifs et qui génèrent une dépendance du lecteur à ne plus pouvoir quitter le livre. Ce besoin de savoir ne vous quitte plus.

Les –

* La thématique choisie : la disparition d’un enfant est commune mais pour autant reste abordée de manière originale dans le déroulé.

*A mon goût une incohérence déontologique concernant le relation de Jeanne avec la gendarme.


Thriller diabolique dont on ne ressort pas indemne.

Note