Laurent annonce à Marion sa volonté de divorcer après 20 ans de vie commune. Romane 16 ans leur fille naviguera entre sa mère dépressive suite à ce divorce et son père occupé à reconstruire sa nouvelle vie.
Jusqu’au soir où Marion arrive chez sa mère en sang, lui avoue avoir tué son agresseur et lui demande de l’aider à cacher son corps.

Pétronille Rostagnat est née en France en 1980.
Elle a travaillé 10 ans dans le marketing à Shangaï puis à Dubaï.
Aujourd’hui installée à Lyon depuis 2015, elle se consacre à l’écriture de romans policiers.
Son livre « J’aurai aimé te tuer » a remporté le prix Cognac du meilleur roman francophone en 2022.

Une lecture très addictive, je suis allée de rebondissements en rebondissements.
Je me suis fait manipulée du début à la fin, empêtrée dans des fausses pistes.
Le personnage de Romane m’a littéralement fascinée, déstabilisée. Sa capacité à maîtriser les situations en toutes circonstances, son sang-froid, une manipulatrice qui m’a glacé le sang.

J’ai pu entrer complètement dans l’intrigue car n’importe quelle famille pourrait être confrontée à ce type de situation (prostitution d’une ado sans s’en rendre compte). Ce qui rends cette lecture complètement crédible.

Un très bon thriller psychologique pour moi, redoutable avec un dénouement incroyable.

Les +

*Le personnage de Romane m’a fascinée par son sang-froid, sa capacité de manipulation qui m’a glacée le sang.

Pathétique ! Des parents qui culpabilisent étaient si simples à berner. Quoi qu’ils lui reprochent, elle pouvait l’imputer à leur négligeance.

*La découverte de personnage surprenant, inattendus tels que l’avocate Pauline Carel.

*Le grand réalisme du thriller, chaque parents pourrait être concerné. Questionne également les limites et jusqu’où un parent est-il capable d’aller pour protéger son enfant ?

*Le choix des sujets traités, la prostitution chez les étudiants qui est très fréquente.

*La manipulation du lecteur tout au long du livre est menée avec brio par l’auteure qui nous livre un dénouement diabolique.

Les –

*Un petit bémol concernant Marion la mère et son apathie qui est agaçante par moment.